- Les femmes enceintes risquent d’être victimes de violence conjugale au cours de leur grossesse, ce qui peut avoir un impact sur l’enfant.
- En fait, environ 21% des femmes victimes de violence ont été maltraitées lorsqu’elles étaient enceintes et pour 40% de ces femmes, la violence a débuté au cours de cette grossesse (Réf.).
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La violence conjugale avant la grossesse ou/et la violence conjugale pendant la grossesse augmentent le risque de développer les problèmes suivants :
- des problèmes de santé liés au déclenchement d'un travail prématuré;
- de l'hypertension, de l'oedème, des saignements vaginaux;
- des problèmes au placenta;
- des nausées et des vomissements sévères;
- de la déshydratation;
- du diabète;
- des infections rénales ou des infections urinaires;
- gain de poids faible chez la mère pendant la grossesse;
- fausse couche;
- une rupture prématurée des membranes (Réf.).
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De plus, subir des abus physiques ou sexuels durant la grossesse double le risque de décès néonatal (Réf.).
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Les enfants de femmes agressées lors de la grossesse sont plus susceptibles de développer certains problèmes, plus particulièrement lorsqu’une femme enceinte est frappée au ventre.
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Une étude menée par Casanueva et Martin (2007) a démontré que les femmes ayant été victimes de violence étant enceintes sont trois fois plus susceptibles d’agresser leurs enfants que les femmes n’ayant pas vécu une telle violence.
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Ce résultat est expliqué par le fait que les femmes agressées pendant la grossesse éprouvent davantage de détresse, de peur et d’anxiété, ceci pouvant ensuite affecter les soins qu’elles apportent à leurs enfants (Réf.).
- Certaines femmes victimes de violence pendant la grossesse ont plus de difficulté à éprouver un lien d’attachement solide avec leur enfant (Réf.).
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